Tumeurs de la cavité buccale et des voies aérodigestives supérieures

Suite à la soirée de formation du mardi 17 septembre, quelques articles recommandés

Tumeurs de la cavité buccale et des voies aérodigestives supérieures

Suivi post-thérapeutique des carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives supérieures de l’adulte

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement

Cancer de l’oesophage

Diagnostic d’une dysphonie

Conseils importants avant de commencer une chimiothérapie ou une radiothérapie O.R.L.

 

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CONDUITES A RISQUES A L’ADOLESCENCE

CONDUITES A RISQUES A L’ADOLESCENCE

Pour prévenir ces comportements

et accompagner les jeunes en difficulté2013

 

LA PLACE DES ADULTES EN LIEN AVEC CES JEUNES ?

Quand la souffrance psychique s’est déjà installée dans le corps et dans le comportement du jeune, il est important de trouver l’opportunité d’échanger avec lui. En lui offrant un espace d’écoute pour exprimer son quotidien, ses difficultés, son contexte, ses attentes, le sens qu’il donne à son ou ses comportements à risques, l’adulte ouvre la voie vers le mieux-être du jeune. Concernant par exemple les consommations de substances psychoactives (licites ou illicites), il est illusoire d’imaginer pouvoir éradiquer les expérimentations.

La transgression de l’interdit fait partie de l’adolescence. Il s’agit davantage de donner les moyens d’accompagner ces comportements pour en limiter les risques. L’idéal reste de pouvoir agir en amont, dans l’enfance, en développant leurs compétences psychosociales et l’estime de soi (savoir résoudre les problèmes, prendre des décisions, gérer son stress et ses émotions, communiquer efficacement, avoir une pensée créative et critique, avoir conscience de soi et avoir de l’empathie pour les autres…). C’est un moment privilégié pour aborder ce jeune et trouver ce qui peut se manifester ensuite pour limiter les risques.

L’ADOLESCENCE: DES CONDUITES À RISQUES ?

Période de profondes transformations et de quête identitaire, l’adolescence peut être vécue par certains jeunes comme un temps de souffrance. Certains vont jusqu’à mettre leur vie en danger en adoptant des comportements risqués (prise de risques sur la route, consommations excessives de substances psychoactives, anorexie/boulimie, conduite suicidaire, vol, provocation physique, défiance de la loi, décrochage voire rupture scolaire, usage excessif des outils numériques …). En jouant avec la mort, c’est la recherche de la vie, la sensation d’exister, l’expérimentation de ses propres limites, l’interpellation des proches, etc. qui peuvent s’exprimer. Pour certains jeunes en grande souffrance, s’infliger des douleurs physiques peut libérer et rendre supportable leur souffrance psychologique. Pour d’autres, certaines pratiques peuvent signifier la volonté de s’absenter, de se marginaliser de l’existence. Enfin, la vitesse excessive au volant ou la violence, outre que ces comportements affirment la virilité du jeune devant ses pairs, l’aide à libérer sa «haine» et son mal-être. Certains ont comme un sentiment de ne pas être intégrés, compris, de ne pas avoir les clés pour devenir acteur du monde ordinaire. Ces comportements restent des symptômes de leur mal-être et quête identitaire… Pouvoir les accompagner dans cette période de construction et les aider pour limiter les risques de leurs comportements est l’un des objectifs de ce guide.


 

LE SERVICE SANTÉ DU CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE (CCAS) :

Missions

Le Service Santé du CCAS peut vous conseiller et vous accompagner dans le montage et la mise en oeuvre de vos actions de prévention « Santé ».

Coordonnées

CCAS de Tourcoing : 7 rue Gabriel Péri – B.P. 60567 – 59208 TOURCOING – Tel : 03.20.11.34.34

E-Mail : ccastg@ccas-tourcoing.fr

CCAS de Roubaix – Pôle «Addictions – Santé Mentale» : 9/11 rue Pellart, 59100 Roubaix

– tel : 03 20 81 57 38


 

DES ACTEURS SPÉCIALISÉS POUR VOUS ACCOMPAGNER LORSQUE VOUS RENCONTREZ UN JEUNE EN DIFFICULTÉ…

Vous repérez un jeune en difficulté et vous souhaitez trouver les moyens de l’accompagner, le conseiller ou l’orienter…

Vous trouverez ci-après une liste de ressources locales pour vous aider dans votre accompagnement.

LE CENTRE DE SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE, CSAPA « REAGIR »

Ce CSAPA/CARRUD est un lieu d’accueil et d’accompagnement pour toute personne (consommateurs, professionnels, familles et proches) rencontrant directement ou indirectement des difficultés avec les substances psychoactives et les addictions sans produits (Jeux, Troubles du Comportement Alimentaire…). Le centre est composé d’une équipe pluridisciplinaire (médecin addictologue, psychiatre, psychologue, infirmiers, éducateurs, assistants sociaux…).

117 Rue de Dunkerque, 59200 Tourcoing ‎- 03 20 46 01 10

15 Rue Monseigneur Leclerc, 59200 Tourcoing ‎- 03 20 01 65 15

 reagir-tourcoing.fr


 

LE CENTRE DE SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE, CSAPA « LA TRAME » (DE L’ANPAA 59)

Missions

Ce CSAPA est un lieu d’accueil et d’accompagnement pour toute personne (consommateurs, professionnels, familles et proches) rencontrant directement ou indirectement des difficultés avec les substances psychoactives (Alcool, Tabac) et les addictions sans produits (Jeux, Troubles du Comportement Alimentaire…). Le centre est composé d’une équipe pluridisciplinaire (médecin addictologue, psychologue, thérapeute familiale, infirmier, travailleur social, diététicienne).

Coordonnées

73 rue Sainte-Thérèse, 59100 Roubaix 03 20 89 40 70

47 rue de Lille 59200 TOURCOING 03 20 36 36 66

53 Rue du Ventoux Villeneuve-d’Ascq – 03 20 04 29 29


 

LE CENTRE DE SOINS, D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE, CSAPA « LE RELAIS » (LA SAUVEGARDE DU NORD)

Missions

Le Relais propose une consultation pour jeunes consommateurs (Le CAFE). Ce CSAPA est un lieu d’accueil et d’accompagnement pour toutes personnes (consommateurs, professionnels, familles et proches) rencontrant directement ou indirectement des difficultés avec les substances psychoactives (Cannabis, Tabac, drogues illicites) et les addictions sans produits (Jeux Vidéo, Internet…). Il est composé d’une équipe pluridisciplinaire : médecin addictologue, psychologue, infirmier, travailleurs sociaux.

Coordonnées

40 rue Saint-Antoine, 59100 Roubaix

. 03 28 33 91 40


 

LE SERVICE D’ADDICTOLOGIE, « LA FRATERNITÉ » DU CENTRE HOSPITALIER DE ROUBAIX.

Missions

Le service d’addictologie propose à toute personne un conseil, ou un accompagnement ainsi qu’une prise en charge aux personnes en difficulté avec leurs consommations de substances (alcool, médicament, tabac, substances illicites) ou leurs comportements (jeux vidéo, jeux d’argent, Internet, Troubles du Comportement Alimentaire…). Le service comprend une équipe transdisciplinaire (médecins addictologues, psychiatre, gastro-entérologue, travailleurs sociaux, psychologues, infirmiers…) et permet une prise en charge adaptée (consultation, centre méthadone, hospitalisation de jour ou conventionnelle…).

Coordonnées

20 avenue Julien Lagache, 59100 Roubaix

. 03 20 99 32 23


UNITE D’ALCOOLOGIE CLINIQUE – PAVILLON CLAUDE BERNARD

L’Unité d’alcoologie Clinique propose à toute personne un conseil, ou un accompagnement ainsi qu’une prise en charge aux personnes en difficulté avec leurs consommations d’alcool. Le service comprend une équipe composée de médecins, travailleurs sociaux, psychologues, infirmiers…Il permet une prise en charge adaptée (consultation, hospitalisation conventionnelle).

Centre Hospitalier Dron

135, rue du Président Coty

59208 TOURCOING

Téléphone : 03 20 69 46 22


LE CENTRE MÉDICO-PSYCHOLOGIQUE (CMP) « ADO »

Missions

Le CMP Ado reçoit les adolescents âgés de 13 à 19 ans. Il propose une écoute confidentielle et un accompagnement médico-psychologique. Il est composé d’une équipe pluridisciplinaire (travailleurs sociaux, infirmiers, psychologues, secrétaire, pédopsychiatre, pédiatre).

Coordonnées

12 rue Rémy Cogghe, 59100 Roubaix

.tel : 03 20 26 00 22


L’UFA (UNITÉ FONCTIONNELLE INTERSECTORIELLE POUR ADOLESCENT)

Missions

L’UFA accueille des adolescents de 12 à 16 ans (parfois jusqu’à 18 ans), en grande difficulté psychologique. Son équipe ambulatoire peut répondre rapidement à une demande d’évaluation, en vue d’une éventuelle hospitalisation, en rencontrant le jeune au CMP, en institution, à domicile voire aux urgences.

Coordonnées

Site Ulysse Trélat

130 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny

59350 Saint-André-lez-Lille

. 03 28 38 51 14

Fax 03 28 38 51 15


LE GROUPE « ADO »

Missions

Ce réseau de partenaires travaillant auprès d’adolescents a pour vocation de mener un travail de prévention et d’accompagnement cohérent et global. Le groupe se réunit toutes les 6 semaines. Il peut accompagner et être interpellé par des professionnels confrontés à une situation difficile avec un jeune et/ou son entourage. Le groupe existe depuis 2004 et rassemble plusieurs structures telles que les CSAPA « Le Relais » et « La Trame », le CMP ado, l’AEP, Horizon 9, l’UEMO, l’association Le Gîte, Spiritek Lille Metropole, le SPS (Conseil Général), Le service d’addictologie du Centre Hospitalier de Roubaix, …).


LE SERVICE PRÉVENTION SANTÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL (SPS)

Missions

Le SPS est une structure du Conseil Général mettant à disposition des habitants une équipe médicale et médico-sociale proposant accueil, écoute et accompagnement par le biais : – des consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) du sida et hépatites.

– du centre d’information, de diagnostic et de dépistage des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST).

– d’une consultation de planification pour les jeunes de moins de 25 ans en lien avec la PMI.

– de consultations de prévention santé et de mise à jour des vaccinations.

– d’accompagnement individuel selon la demande : addictions, notamment aide à l’arrêt du tabac, vie affective et sexuelle, santé globale, accès aux soins…

Le Service de Prévention Santé travaille en transversalité avec les 7 Unités Territoriales de Prévention et d’Action Sociale (Halluin, Tourcoing Mouvaux, Tourcoing Neuville, Roubaix Centre, Roubaix Hem, Roubaix Croix Wasquehal Wattrelos….). Il peut faire le lien avec les travailleurs sociaux des UTPAS en cas de difficultés éducatives avec un jeune. Il travaille également en partenariat sur des projets de prévention santé.

Coordonnées

CDAG/SPS de Tourcoing :

Centre hospitalier – Service des maladies infectieuses – 135 rue du Président Coty – 59200 Tourcoing – tel : 03.20.69.46.05

CDAG/SPS de Roubaix : 25 Bd du Général Leclerc, 59100 Roubaix – tel : 03 59 73 76 50


DROGUES INFOS SERVICE / ADALIS

Missions

Rattaché à la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT) sa présence régionale vise en partie à traiter les appels téléphoniques (accompagner, répondre aux interrogations,…) des consommateurs, des proches mais aussi des professionnels.

Coordonnées

Drogues Infos Services : 0 800 23 13 13

Ecoute Cannabis: 0 811 91 20 20

Ecoute Alcool: 0 81 191 30 30

. http://www.drogues-info-service.fr/


LA MAISON DÉPARTEMENTALE DES ADOLESCENTS (LILLE)

Missions

La Maison des Adolescents s’adresse aux jeunes, aux parents, et aux professionnels. Ses missions d’accueil, d’écoute, d’information, de prévention, d’évaluation, d’orientation et d’accompagnement sont assurées par une équipe pluriprofessionnelle, dans le respect de la confidentialité. La Maison des Adolescents peut, par la mobilisation de ses ressources internes et de celles de son réseau, favoriser la reprise ou la continuité de la prise en charge d’une situation complexe, en complémentarité avec les dispositifs de droit commun. Des visites de la Maison des Ados par des professionnels avec des groupes de jeunes et/ou d’élèves, peuvent être organisées à la demande. La structure est ouverte 7j/7 (la semaine de 10h00 à 21h00, les week-ends et jours fériés de 13h00 à 21h00).

Coordonnées

• Adresse administrative : 1 rue Saint-Genois, 59000 Lille

• Adresse (accueil) : entrée rue Sainte-Anne, 59000 Lille

. 03 20 06 26 26

. www.lasauvegardedunord.fr/maisondesados-59/index.php


 

Pour aller plus loin…

www.drogues.gouv.fr

www.drogues-dependance.fr/

www.ofdt.fr

www.drogues-info-service.fr

www.epicea.cg59.fr/

www.anpaa.asso.fr/

www.anitea.fr

www.technoplus.org

www.inpes.sante.fr

www.sante.gouv.fr/

www.filsantejeunes.com/

www.tasante.com/

www.alcoolinfoservice.fr/

www.alcoolinfo.com

www.federationaddiction.fr

https://www.wiv-isp.be/reitox/: Site d’information belge, piloté par l’OEDT

http://www.addictionsinfo.eu/: Portail européen sur les addictions

http://www.strategienationaleantidrogue.gc.ca/: Site gouvernemental canadien


Diaporama de la soirée

 AddictionAdo

 

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Les effets secondaires de la chimiothérapie

Les effets secondaires de la chimiothérapie

FMC Mardi 4 Juin 2013

Article VO à télécharger : EffetsSecondairesChimioTTT

Télécharger le Diaporama : effetsSecondairesChimioDiapoR

Remèdes locaux suite Chimio : RMD-Peau-ChimioTTT

 

Docteur Nathalie Leriche

C H Dron

Tel : 03 20 69 44 88

Fax : 03 20 69 45 99

 

Effets secondaires Cardiovasculaires :

         5 fluoro-uracile

Risque de spasme coronarien

         Avastin*

Risque HTA, Thromboses, Hémorragies, (perforation digestive)

         Herceptin*

Risque d’insuffisance cardiaque

Surveillance de la fraction d’éjection tous les 3 mois en cours de                                              traitement

         Thrombose veineuse et embolie pulmonaire

Chez les patients ayant un cancer, les AVK sont moins efficaces et moins bien tolérés

Un traitement par HBPM est donc recommandé

La durée du traitement est de 3 à 6 mois en fonction de l’évolution du cancer                         et des traitements en cours

Fragmine* est la seule HBPM ayant une indication validée par son AMM chez les patients ayant un cancer (Innohep* en attente d’AMM)

 

Effets secondaires Oro-digestifs

         Nausées – vomissements

Prévention des vomissements anticipés

Donner un anxiolytique la veille au coucher et le matin de la                                            chimiothérapie (Alprazolam 0,5mg)

Prévention des vomissements retardés :

Les sétrons sont inefficaces

l’Aprépitant (Emend*) est efficace : 125mg au J1 de la chimio, 80mg au J2 et J3

En cas d’action émétisante prolongée malgré un protocole de prévention :

Métoclopramide : 1cp pour 20kg de poids toutes les 6 heures +/-                                            corticothérapie

         Mucite

Evomucy*

         Mycoses buccales

                       Bains de bouche sérum bicarbonaté, Fungizone*

Loramyc*

         Mucite herpétique

Zelitrex*

         Diarrhée

Tarceva*, Nexavar*, Campto*, Xéloda*…

Réhydratation

Ralentisseur du transit (Lopéramide)

Antisécrétoire (Tiorfan*)

Absorbant (Smecta*)

         Constipation

(Zophren*), Codéine, Morphine

 

Traitement préventif

Prise quotidienne même si transit normal

Associer un laxatif stimulant (Contalax*, Dulcolax*) et un laxatif osmotique

( Duphalac*, Movicol*, Forlax*)

Eviter les mucilages (Transilane*, Spagulax*)

 

Troubles hématologiques et infectieux

                        Hyperthermie (> 38,5°C) à Bilan sanguin en urgence + ECBU

 

Polynucléaires neutrophiles > 500 à Antibiothérapie per os

 

Polynucléaires neutrophiles < 500 = neutropénie fébrile = hospitalisation

 

Anémie < 10g en cours de chimio à    EPO

Anémie < 8g                                               à  Transfusion

 

Thrombopénie < 20 000              à        Transfusion

Thrombopénie > 20 000              à  Transfusion si signes hémorragiques

 

Leuco/neutropénie à pas de traitement si pas d’hyperthermie

 

Effets secondaires Neurologiques

Sels de platine : carboplatine, cisplatine, oxaliplatine

Taxol

Pas / peu de traitement efficace, vitaminothérapie B1B6

Traitement symptomatique (Lyrica*, Neurontin*, Laroxyl*)

 

Effets secondaires cutanés

         Syndrome pied-main

Soins de pédicurie

traitements des zones hyperkératosiques (préalables à l’initiation du                           traitement + en cours de traitement)

Crème émolliente

Dexeryl*, Evoskin* gel-crème ou spray

Dermocorticoïde en cas de réaction inflammatoire douloureuse

Diprosone*

         Toxicité cutanée des thérapeutiques ciblées

Cetuximab (Erbitux*)

Erlotinib (Tarceva*)

Panitunumab (Vectibix*)

 

= anti EGFR (voies de signalisation responsable de la croissance tumorale)

 

Rash acnéiforme

Grade 1

Toilette savon doux

Hydratation cutanée : Dexeryl*

+/- Rozex* (métronidazole)

Grade 2 (folliculite amicrobienne, pustules sur base érythémateuse)

Antibiothérapie orale : Doxycycline* 100mg / 1 mois puis 50mg

Eryfluid* gel

Grade 3 (lésions confluentes, œdémateuses, préjudice esthétique)

Antibiothérapie orale (grade2)

+/- corticoïdes locaux de classe 3 (Locoïd*)

Grade 4 (dermite exfoliative ou ulcération, lésions suintantes et                                     croûteuses)

Avis dermatologique : pansement gras quotidien, détersion des                                               croûtes…

 

Xérose cutanée

Dexeryl*, Evoskin*

 

Fissures et crevasses palmo-plantaires

Préparation magistrale à base de baume du commandeur :

Baume du commandeur 5g

Glycérine 5g

Excipial* pommade qsp 50g (en l’absence de spécialité                                                  équivalente)

 

Périonyxis

Bâtonnet de nitrate d’argent

Dermocorticoïde de classe 4

Désinfection à l’Héxomédine*

+/- Doxycycline

 

Toxicité Rénale

 

Cisplatine

Eviter d’associer des thérapeutiques néphrotoxiques

Surveillance de la fonction rénale

 

Asthénie

 

Plusieurs facteurs

Le type de cancer et le stade évolutif, les traitements

L’anémie

La douleur

La dépression, les troubles du sommeil

La dénutrition

Les problèmes sociaux

 

 

Une activité physique adaptée, d’intensité faible à modérée pendant et après le        traitement améliore la qualité de vie

Bénéfice sur l’anxiété, sur la dépression, sur le sommeil, sur l’image du corps,                    diminution de la sensation de fatigue

 

Effets sur la survie dans le cancer du sein :

Réduction du risque de mortalité globale de 18 à 41% selon les études

Réduction du risque de décès par cancer du sein de 34%

Réduction du risque de récidive de 24%

Effets sur la survie dans le cancer colique

Effets préventifs

 

Cas Clinique 1 : Surveillance du cancer du sein

 

Recommandations (HAS, SOR, FNCLCC)

Examen clinique tous les 6 mois pendant 5 ans, puis annuellement

80% des récidives surviennent au cours de cette période

Examen clinique = diagnostic dans ¾ des cas

Associer une mammographie annuelle

= Récidive locale ou controlatérale

 

La recherche de métastases n’est pas l’objectif de la surveillance

Le diagnostic précoce des métastases n’a pas d’impact favorable sur la                                survie

la mammographie est le seul examen complémentaire de réalisation                         systématique qui ait montré un intérêt

L’IRM mammaire a son intérêt en cas de doute diagnostique

 

Un bilan (scanner, scintigraphie) sera réalisé uniquement en cas de point                 d’appel

 

Le dosage du CA 15.3 n’est pas recommandé

 

 

 

Cas Clinique 2 : Surveillance du cancer colique

 

Interrogatoire et examen clinique

Tous les 3 mois pendant 3 ans, puis tous les 6 mois pendant 2 ans

 

Examens complémentaires

Scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection (fonction du stade)                           tous les 3 à 6 mois pendant 2 ans puis annuellement pendant 3 ans

 

TEP indiquée pour la localisation des récidives en cas d’élévation                                            confirmée de l’ACE et négativité du reste du bilan

 

Endoscopie

Si colo incomplète ou de mauvaise qualité en pré-opératoire : à                                                refaire dans les 6 mois post-opératoires

Contrôle à 2 ou 3 ans puis tous les 5 ans si normale

 

Biologie

Dosage de l’ACE tous les 3 mois durant 2 ans puis tous les 6                            mois pendant 3 ans. (recommandations HAS 2012 ; tous les 3 mois                               les 3 premières années)

 

 

Cas clinique 3 : prise en charge de l’état nutritionnel

 

            Evaluation de l’état nutritionnel

 

40 à 60 % des patients hospitalisés pour un cancer sont dénutris

Toute altération de l’état nutritionnel augmente la morbidité et constitue un                 facteur pronostique indépendant péjoratif de survie

 

Evaluation clinique

 

ŸPoids de forme

Ÿpoids actuel

Ÿ% de perte de poids

le seuil de 10% de perte de poids = valeur pronostique                                                    péjorative

Rapidité d’installation de la perte de poids

Perte de poids de 2% en 1 semaine, même valeur                                                            pronostique péjorative qu’une perte de poids de 5 % en                                                   1 mois ou 10% en 6 mois

Un patient obèse peut être dénutri

 

Evaluation Biologique

 

ŸAlbuminémie

½ vie de 20 jours, permet de suivre l’évolution à long terme

Taux < 35g/l = dénutrition modérée, < 30 = dénutrition sévère

Variable selon l’état inflammatoire (CRP)

Facteur pronostique d’évènement infectieux et de mortalité en                                        post-opératoire

 

ŸPré-albuminémie

½ vie courte : 2 jours

Permet d’identifier les fluctuations rapides du statut nutritionnel

< 20g/l : dénutrition modérée

< 10g/l : dénutrition sévère

 

Prise en charge à domicile de première intention :

 

la complémentation orale

Elle permet seulement de compléter l’alimentation orale                                                 habituelle et non la remplacer Elle existe sous différents                                                  arômes et différentes textures adaptées aux troubles de la                                                         déglutition

 

Indications

Dénutrition modérée ou sévère

Augmentation des besoins protéino-énergétiques (cancer,                                                         escarres…)

Troubles de mastication, dysphagie

Renutrition pré et/ou post-opératoire

Sa posologie est de 1 à 2 par jour à adapter en fonction des                                           besoins. Au-delà l’effet peut être délétère sur l’appétit ou sur la                                           fonction rénale dans certaines pathologies

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Ophtalmologie : place du médecin généraliste en pratique courante

Soirée de formation du 16 mai 2013

A quel âge se préoccuper d’un enfant qui louche ?

Il est normal de constater une déviation intermittente convergente jusque 4

mois. Mais tout nouveau-né qui présente une déviation permanente ou

tout nourrisson qui présente une déviation même intermittente constatée

par l’entourage doit bénéficier d’un examen ophtalmologique même si au

moment où on le voit, cette déviation n’est pas patente.

L’erreur c’est d’attendre et tergiverser et ainsi laisser s’installer une

amblyopie profonde.

Pourquoi, comment, quand développe-t-on une amblyopie ?

Une amblyopie, c’est l’incapacité pour le cerveau à utiliser un oeil. Elle

nait d’une non utilisation de l’oeil chez le nouveau-né ou le nourrission,

parce que le cerveau a pris la mauvaise habitude de ne relayer qu’un seul

oeil. Cette négligence provient en général d’un strabisme ou d’une forte

asymétrie optique entre les 2 yeux. Après quelques années l’amblyopie est

profonde et non curable.

L’erreur, c’est qu’on ne pratique pas pour de multiples raisons l’examen de

dépistage prévu à 9 mois dans le carnet de santé.

A quel âge se préoccuper d’un larmoiement du nourrisson ?

Il est fréquent qu’un retard de maturation des voies lacrymales existe et fait

qu’un nourrission larmoie plus d’un coté pendant quelques mois. Pas la

peine de se précipiter. S’il n’y a pas d’infection le temps arrange souvent les

choses et la patience suffit. S’il y a infection chronique, il convient de

demander un avis ophtalmologique. En général, un sondage sera réalisé

entre 6 mois et un an ou une sonde mise en place pendant 2 mois si la prise

en charge se fait au delà de un an.

L’erreur c’est d’avoir peur d’en faire une. Il n’est jamais trop tard pour agir

dans ce domaine.

Un enfant hypermétrope a-t-il vraiment besoin de ses lunettes?

Un enfant hypermétrope voit très bien sans lunettes car il utilise son

accommodation pour compenser son défaut. S’il ne ressent que fatigue , il

peut ne mettre ses lunettes qu’en classe. Si l’hypermétropie est forte, il

risque de voir trouble par incapacité à compenser de façon permanente. S’il

a une tendance au strabisme, il peut renforcer ou déclencher un strabisme.

L’erreur, c’est de dire à un enfant, si tu vois sans tes lunettes, c’est qu’elles

ne servent à rien.

Un glaucome, cela fait mal ou pas ?

Le glaucome aigu sur angle fermé est rarissime mais très douloureux : pas

possible de l’ignorer.

Le glaucome chronique à angle ouvert représente plus de 90 % des

glaucomes. Il est insidieux et sournois, totalement indolore. Il ne faut pas

espèrer qu’il vous donne un signe. Seul, l’ophtalmologiste peut le dépister

valablement.

L’erreur serait de penser: « pas de douleur, pas de glaucome »

Mon patient a l’impression d’une poussière dans l’oeil .

Mon patient ne supporte plus du tout la lumière .

La sensation de corps étranger dans un oeil associée à une photophobie

intense, c’est la signature d’une blessure superficielle de la cornée.Sauf si

on a pu identifier un corps étranger superficiel et en débarasser le patient,

il convient d’adresser le patient à un ophtalmo pour examen au

biomicroscope et diagnostic.

L’erreur dans cette situation, c’est de prescrire un collyre au hasard et de

dire, si cela ne passe pas, il faudra voir l’ophalmo. Cela ne passera pas, la

patient passera une nuit blanche et le patient ne sera pas content.

Se préoccuper d’une hémorragie sous conjonctivale ?

Qu’elle soit ponctiforme, étendue voir chémosis hémorragique

impressionnant, en soi, elle est bénigne. Il faut par l’interrogatoire s’assurer

de l’absence de traumatisme et rassurer.

L’erreur, ce serait de dire: on va arrêter le traitement anticoagulant ou

antiagrégant.

Quel est le danger du zona ophtalmique pour l’oeil?

Aucun si l’oeil n’est pas directement touché, s’il est parfaitement clair.

Quand l’atteinte n’est que cornéenne, la guérison est la règle .

Par contre l’atteinte peut prendre la forme d’une iridocyclite.

Par ailleurs la complication peut survenir secondairement.

L’erreur, c’est de ne pas expliquer au patient de consulter un ophtalmo au

moindre doute et particulièrement si l’oeil est rouge.

Une iridocyclite peut elle se voir cliniquement ?

L’iridocyclite est un diagnostic qui se fait au biomicrocope.

Pourtant une douleur unilatérale, avec rougeur et une pupille un peu plus

petite et moins réactive doit faire soupçonner systématiquement une

iridocyclite.

L’erreur, c’est de considérer un oeil rouge douloureux unilatéral comme

une possible conjonctivite.

Que faire devant un chalazion ?

Le chalazion est la rétention inflammatoire des sécrétions d’une glande de

Meibomius. Quelque soit son volume, et la symptomatologie parfois

douloureuse qui l’accompagne, l’évolution sera toujours favorable soit avec

de la pommade quelques jours et quelques mois de patience, soit avec une

incision.

L’erreur, c’est de penser qu’on peut faire une erreur sur un chalazion. Il faut

expliquer et décider: beaucoup de patience ou inciser.

Entropion, ectropion , quelle différence ?

L’origine est la même, à savoir un relâchement du tarse palpébral.

L’ectropion se voit facilement: la paupière se retourne vers l’extérieur et la

conjonctive rouge se dévers inesthétiquement mais l’oeil est rarement

irrité.

L’entropion, c’est l’inversion de la paupière; cela fait que les cils frottent

sur l’oeil et l’irritent. Parfois, ce n’est qu’intermittent surtout au début.

Il faut demander au patient de fermer fort les yeux et on voit la paupière

qui s’enroule et ne se remet pas en place tout de suite.

L’erreur, c’est de n’avoir pas fait un diagnostic facile sans besoin d’un

microscope car il suffit de bien regarder.

Faut-il s’inquiéter d’une chute de paupière ?

On parle de ptosis dès qu’il y a asymétrie d’ouverture, pas besoin que l’oeil

soit complètement fermé.

  • Si c’est bilatéral et progressif, c’est surement involutionnel.
  • Si cela s’accentue à la fatigue bilatérale même avec une asymétrie, penser à la myasthénie.
  • Si c’est unilatéral, il faut penser neuro et faire un bilan.
  • Si c’est unilatéral douloureux penser à une dissection carotidienne, c’est une urgence.

L’erreur c’est de ne pas diagnotiquer et donc bilanter un ptosis unilatéral

installé progressivement parce qu’on s’est habitué à cette modification dans

le visage d’un patient qu’on voit souvent.

A quoi penser devant une baisse de vision horaire d’un seul oeil ?

OACR HIV NOIA cela fait un peu catalogue.

Devant une baisse de vision rapide sur un oeil ?

NORB DR OVCR DMLA exsudative , toujours catalogue

Il n’y a pas d’erreur à faire. Tout le monde oriente en urgence.

Un signe à ne pas méconnaitre: voir les lignes déformées

( métamorphopsies ) peut être le premier symptome d’une DMLA et

certaines DMLA se traitent aujourd’hui !

Devant une baisse de vision bilatérale progressive?

Lunettes, cataracte, glaucome; longue liste… :

La difficulté, c’est de faire la différence entre une baisse de vision optique

et une baisse de vision médicale. Malheureusement l’examen clinique

général est pauvre en ce domaine et l’ophtalmo est indispensable.

L’erreur, c’est de ne pas s’enquérir si la prise en charge ophtalmo a bien eu

lieu et de ne pas prendre son téléphone éventuellement quand on le juge

nécessaire pour un patient.

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Infections Sexuellement Transmissibles

Infections Sexuellement Transmissibles

Formation du Jeudi 11 avril 2013

Experts : Dr BACLET Véronique, Dr ALCARAZ Isabelle et Dr HULEUX Thomas

Vous pouvez télécharger les diaporama

Quelques extraits :

Ecoulement-uretral-ortho

 

Depister

 A Tourcoing : Centre d’Information de Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles (C.I.D.D.I.S.T.) Tél : 03 20 69 46.04.

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Comprendre la promotion pharmaceutique et y répondre

La HAS vient de mettre en ligne la traduction en français d’un manuel de formation des étudiants en santé pour “comprendre la promotion pharmaceutique et y répondre
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/r_1506394/fr/connaitre-et-comprendre-la-promotion-et-sa-regulation

Il s’agit d’un document de réflexion sur les influences de l’industrie, publié en 2009 par l’OMS et Health Action International (HAI) en anglais.

Il s’agit d’un véritable manuel pédagogique à l’intention des étudiants et des formateurs en médecine,  pour apprendre à faire face à la promotion pharmaceutique et prescrire dans l’intérêt des patients, avec des  exemples et  des propositions d’exercices pratiques et de réflexion critique. Et une bibliographie essentielle de base sur cette question.

http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-04/comprendre_la_promotion_pharmaceutique_et_y_repondre_-_un_manuel_pratique.pdf

Bien sûr il s’agit d’un document établi à partir des réalités anglo-saxonnes, mais l’essentiel est là et l’applicabilité à la réalité française est évidente.

Nous rêvions d’un outil pédagogique et universitaire pour former les soignants à lutter contre le risque sanitaire que représentent les influences de l’industrie…

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Optimiser l’antibiothérapie en médecine de ville

TELECHARGER le diaporama de la formation : Optimiser l’antibiothérapie en médecine de ville

Pour en savoir plus (même auteur) sur le site de l’URPS Nord Pas-de-Calais…

 

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Certificat en vue d’une mesure de protection à l’égard d’une personne majeure ou de son renouvellement

1) Caractériser l’altération des facultés mentales et/ou corporelles de la personne examinée :

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

2) Dire dans quelle mesure cette altération est de nature à empêcher l’expression de la volonté de la personne examinée. Préciser si cet empêchement est total ou partiel.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

L’empêchement est-il total    L’empêchement est-il partiel     

3) Dire dans quelle mesure cette altération empêche la personne de pourvoir seule à ses intérêts (patrimoniaux ou personnels) ?

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

 

4) Donner un avis circonstancié sur les capacités de la personne protégée : 

  • Est-elle hors d’état d’agir elle-même (tutelle) :       oui         non   
  • La personne protégée doit-elle être  représentée de manière continue dans les actes de la vie civile (tutelle) :     oui           non   

Ou bien 

  • La personne protégée, sans être hors d’état d’agir elle-même, a-t-elle seulement besoin d’être assistée ou contrôlée d’une manière continue dans les actes importants de la vie civile (curatelle) :    oui           non   

5) La mesure en cours (en cas de révision) apparaît-elle adaptée aux altérations constatées :      oui         non    

6) L’altération ainsi caractérisée apparaît-elle susceptible de connaître une amélioration selon les données acquises de la science :  

oui         non    

7) Compte tenu de l’altération constatée, existe-t-il une contre-indication à ce que la mesure soit exercée par un membre de la famille ou un proche :

oui         non    

8) La personne a-t-elle la capacité de la personne à exercer son droit de vote :              oui         non    

9) le cas où il envisagé, à court terme, un accueil de la personne examinée dans un établissement (foyer-logement, maison de retraite), donner un avis sur ce projet et sa nécessité au regard de l’état de la personne.…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

10) L’audition par le juge des tutelles de la personne concernée est-elle de nature à porter atteinte à sa santé :    oui          non   

11) Dans l’affirmative, suggérer la forme la plus appropriée à son état de lui donner connaissance de la procédure.

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

12) La personne est-elle en état d’exprimer sa volonté :   

oui          non   

Préciser, le cas échéant, si l’audition par le juge des tutelles sera contributive

oui          non   

13)  L’audition de la personne par le juge des tutelles peut-elle avoir lieu au siège du Tribunal :       oui           non    

Préciser si des modalités particulières sont à prévoir :

…………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………

 

 

 

Fait à      Le

 

 

 

Signature

 

 

Documents à retourner le plus rapidement possible au juge des tutelles


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Mémento sur la réforme de la protection juridique des majeurs

Mémento sur la réforme de la protection juridique des majeurs

 Plan

1. Le rôle du parquet

2. La saisine du juge des tutelles

3. Les différentes mesures de protection

4. La modification des mesures

5. L’accueil de la personne protégée en établissement

6. La révision des mesures

Annexe : Mission en vue de l’ouverture ou du renouvellement d’une mesure de protection 

 

Introduction

La loi du 5 mars 2007 (entrée en vigueur pour l’essentiel le 01 janvier 2009) met la personne vulnérable au cœur du dispositif de protection et consacre les principes de nécessité, de subsidiarité et  de proportionnalité des mesures.

Elle intègre également une jurisprudence selon laquelle la mesure de protection porte sur les biens mais également sur la personne elle-même du majeur protégé.

L’intervention du médecin inscrit sur la liste du procureur est essentielle concernant les notions de nécessité et de proportionnalité et ce d’autant plus que la nouvelle loi ne prévoit plus la production d’un certificat médical émanant du médecin, mais seulement la consultation éventuelle de ce dernier par le médecin désigné.

Il est cependant important de signaler que le principe de subsidiarité entérine des situations de faits où des personnes ayant perdu tout ou partie de leur capacité de gestion avaient déjà donné procuration sur leurs comptes bancaires et où il n’existe aucune difficulté ou aucun conflit familial. Dans ces situations, il n’y a pas lieu à ouverture de procédure sauf exception qui sera développée infra.

La loi innove dans plusieurs domaines et notamment dans l’importance accrue du parquet dans le dispositif, la saisine du juge des tutelles et les différentes mesures possibles. Elle induit par ailleurs une intervention devenue centrale du médecin inscrit sur la liste du procureur dans des domaines ou à des étapes de la procédure jusque-là inexistants.

1. Le rôle du parquet

Le parquet conserve le pouvoir exclusif de dresser la liste des médecins qui peuvent être choisis pour établir les certificats médicaux nécessaires à l’ouverture d’une mesure de protection.

Ces médecins a priori choisis en fonction de leurs connaissances particulières dans le domaine du trouble et du handicap sont considérés comme des spécialistes (sans obligatoirement en avoir le titre) capables d’apporter une « expertise » sur les personnes qui leur sont adressées.

Les signalements émanant des services sociaux, des établissements de soins ou médico-sociaux (notamment les maisons de retraite ou centres hospitaliers) doivent être systématiquement adressés au parquet.

Le parquet peut être également saisi par des familles ou des proches notamment pour des personnes impécunieuses en vue de faire porter la charge, ou au moins l’avance, du coût du certificat médical sur frais de justice.

Le parquet détient un pouvoir d’opportunité sur la suite à donner à ces signalements et peut le cas échéant décider de ne pas saisir le juge des tutelles et renvoyer la personne vers les services sociaux du Conseil Général en fonction des renseignements qui lui sont fournis.

Dans le cadre de sa constitution de dossier, le parquet est donc amené à demander obligatoirement un certificat médical établi par un médecin inscrit sur la liste du procureur de la République.

Lorsque le dossier est complet et qu’il l’estime nécessaire, le parquet saisit le juge des tutelles aux fins d’instruction complète en vue d’une mesure de protection.

2. La saisine du juge des tutelles

Outre la saisine par le parquet, le juge des tutelles peut être saisi directement par des personnes dont la liste est limitativement définie :

  • La personne à protéger
  • Un parent ou allié
  • Une personne entretenant avec le majeur des liens étroits et stables
  • La personne qui exerce à son égard une protection juridique

Et, à moins que la vie commune n’ait cessé entre eux :

  • Son conjoint
  • le partenaire avec qui elle a conclu un PACS
  • son concubin

La requête présentée par ces personnes doit contenir obligatoirement (à peine d’irrecevabilité) un certificat médical établi par un médecin inscrit sur la liste du procureur de la République.

Dès lors qu’il estime l’instruction terminée et après avis du parquet, le juge des tutelles décide de la mesure qui lui paraît la plus adaptée à la personne à protéger.

3. Les différentes mesures de protection 

Les personnes concernées par ces mesures doivent être majeures, mineures émancipées ou mineures non émancipées âgées de 17 à 18 ans mais pour une mesure qui prendra effet à leur majorité.

La sauvegarde de justice :

La sauvegarde de justice « médicale » :

La loi maintient le principe de la sauvegarde de justice dite « médicale » (article L3211-6 du code de la santé publique). Elle en limite cependant les contours puisqu’elle ne peut être prise que pour un an, renouvelable une fois par voie judiciaire.

La sauvegarde de justice pour la durée de l’instance :

Il s’agit de la mesure connue jusqu’alors, ouverte pendant la durée de l’instruction du dossier par le juge des tutelles jusqu’à sa prise de décision. Elle est ouverte dés la saisine du juge c’est-à-dire obligatoirement après établissement d’un certificat médical et sa durée ne peut dépasser un an. Un mandataire spécial peut être nommé pour les actes urgents pendant la durée de l’instruction.

La sauvegarde de justice aux fins d’effectuer un ou des actes particuliers :

Il s’agit d’une nouvelle mesure particulièrement utile lorsque le juge constate lors de l’instruction qu’il n’existe pas de difficulté particulière dans la famille où l’entente est saine et paisible mais que la personne « a besoin d’une protection juridique temporaire ou d’être représentée pour l’accomplissement de certains actes déterminés ».

C’est le cas lorsqu’il s’agit de vendre un bien immobilier appartenant soit en propre soit en indivision à une personne majeure ayant perdu tout ou partie de ses facultés ou encore lorsqu’il s’agit d’effectuer des opérations bancaires ou financières pour lesquelles il n’y a pas eu de procuration antérieure…

Cette mesure peut être instaurée pour une année, renouvelable une fois, le temps nécessaire pour que les actes en question soient effectués.

La curatelle et la tutelle :

La loi maintient l’architecture globale du fonctionnement des tutelles et curatelles. Elle maintient les dispositifs de curatelle simple et renforcée.

Cependant elle apporte quelques modifications importantes.

Rappelons que ces mesures portent désormais autant sur les biens que sur la personne même du majeur protégé (santé, mariage, pacs, résidence…) avec un préalable d’autonomie de la personne, le juge n’intervenant que lorsque cette autonomie n’est plus possible.

Rien n’interdit, et le certificat médical pourra le mentionner le cas échéant, d’ordonner des mesures distinctes pour la gestion des biens d’une part et celle de la personne d’autre part (par exemple, mesure de tutelle aux biens et de curatelle à la personne ou inversement).

Désormais ces mesures ne peuvent dans un premier temps être ordonnées que pour 5 années maximum. Le renouvellement est possible pour une durée supérieure à 5 années.

Au vu de ces nouvelles normes et principes, le certificat médical établi par le médecin inscrit sur la liste du procureur revêt toute son importance même s’il convient de rappeler que le juge n’est pas lié par ses conclusions.

Le médecin inscrit sur la liste devra ainsi répondre à toutes les questions posées dans sa mission et il a la possibilité de prendre attache avec le médecin traitant pour l’établissement du certificat médical.

S’il a connaissance d’un suivi psychiatrique, il est fortement recommandé qu’un contact soit pris avec le médecin psychiatre traitant.

4. La modification des mesures

L’ensemble de ces mesures sont susceptibles d’évolution soit en vue d’un allégement ou d’une main levée soit au contraire en vue d’une aggravation.

Les procédures à suivre sont alors différentes.

L’aggravation de la mesure :

L’aggravation d’une mesure doit s’entendre de manière large c’est-à-dire également lorsqu’il s’agit de renforcer une mesure en cours. Cela s’entend lorsqu’on envisage de passer d’une curatelle simple à une curatelle renforcée mais aussi lorsque dans le cadre d’une tutelle déjà instaurée avec autorisation de vote, il est envisagé de restreindre ce droit. Il faut ainsi entendre toute procédure ayant pour objet de porter atteinte aux droits actuels de la personne protégée.

Une telle procédure nécessite que le juge soit saisi dans les mêmes conditions que celles prévues pour l’ouverture d’une mesure (voir supra) soit à la demande des personnes autorisées à former une requête soit sur saisine du parquet avec dans tous les cas production d’un certificat médical circonstancié d’un médecin inscrit sur la liste du procureur de la République.

L’allégement et la main levée :

Contrairement à l’aggravation, cette procédure ne nécessite pas obligatoirement l’intervention d’un médecin inscrit sur la liste du procureur de la République.

Un simple certificat médical d’un médecin (de famille ou autre) suffit dans l’absolu pour instruire le dossier. Cela étant, le juge peut ordonner que soit produit un certificat médical circonstancié par un médecin inscrit avant de prendre sa décision.

5. L’accueil de la personne protégée en établissement

L’accueil d’une personne protégée en établissement nécessite un avis médical d’un médecin inscrit sur la liste du procureur lorsqu’il est envisagé de résilier le bail du logement principal de cette personne ou la vente de l’habitation principale ou d’une résidence secondaire dont elle est propriétaire. Cet avis doit mentionner l’impossibilité de la personne concernée de retourner et de jouir de ces lieux prévoyant ainsi un accueil permanent et définitif dans l’établissement. Il s’agit d’un simple avis médical et non d’un certificat médical circonstancié.

 6. La révision des mesures

Comme il a été dit, la durée des mesures de tutelle et curatelle ne peut dépasser 5 ans lors de leur ouverture. Au terme du délai fixé, il y a nécessité de ré instruire le dossier et de déterminer l suite à donner. C’est l’occasion pour le juge de tutelle soit de maintenir la mesure soit de la modifier selon les règles édictées supra.

Le renouvellement de la mesure, sa reconduite dans les mêmes conditions ou après aggravation, peut être décidée pour une durée supérieure à 5 ans. Cette possibilité a été ouverte pour les situations de personnes qui ne pourront voir leur état s’améliorer.

Le certificat médical établi lors de cette nouvelle instruction devra se prononcer sur cette question de l’amélioration possible ou non de l’état de santé de la personne au vu des connaissances actuelles de la science.

La réponse à cette question est importante car elle détermine la faculté qu’a le juge, de fixer, à l’occasion de la révision, une mesure d’une durée supérieure à 5 ans.

Il convient d’attirer votre attention sur la question des mesures en cours ouvertes avant le 01 janvier 2009. Toutes ces mesures devront normalement être révisées dans un délai de 5 ans soit avant le 31 décembre 2013.

C’est la raison pour laquelle vous pouvez être saisi, soit pour une personne, soit pour toutes les personnes protégées résidant dans un même établissement, d’une demande de certificat médical en vue de la révision du dossier, car un plan systématique de révision a été mis en place.

Aussi bien les tuteurs/curateurs familiaux que les associations tutélaires peuvent donc vous solliciter à ce sujet.

TRIBUNAL D’INSTANCE DE TOURCOING

65 Rue de Gand

59200 TOURCOING

Tél. : 03.20.76.35.90.

Compétent pour les villes de :

  • BONDUES (59910)
  • BOUSBECQUES (59166)
  • HALLUIN (59250)
  • LINSELLES (59126)
  • MARCQ EN BAROEUL (59700)
  • MOUVAUX (59420)
  • NEUVILLE EN FERRAIN (59990)
  • RONCQ (59223)
  • TOURCOING (59200)

 OUVERTURE DES BUREAUX DU LUNDI AU VENDREDI

De 09h00 à 12H00 et de 14h00 à 17h00

TRIBUNAL D’INSTANCE DE ROUBAIX

45 Rue du Grand Chemin

59100 ROUBAIX

Tél. : 03.20.76.98.30.

Compétent pour les villes de :

  • CROIX (59170)
  • ROUBAIX (59100)
  • WASQUEHAL (59290)
  • WATTRELOS (59150)

 

 

Mission type mesure initiale

MISSION TYPE AUX FINS DE REALISATION D’UN CERTIFICAT MEDICAL CIRCONSTANCIE PREVU PAR L’ARTICLE 1219 DU CODE DE PROCEDURE CIVILE 

  1. Procéder à l’examen de l’intéressé ;
  2. Solliciter si nécessaire l’avis du médecin traitant, en application des dispositions de l’article 431-1 du Code Civil ;
  3. Dire si cette personne présente une altération de ses facultés mentales ou de ses facultés corporelles dans le cas où ces dernières seraient diminuées au point d’empêcher l’expression de sa volonté ;
  4. De donner son avis sur la mesure de protection à envisager, étant ici précisé que dans le cadre d’une tutelle, la personne à protéger est représentée d’une manière continue dans tous les actes de la vie civile, que dans le cas d’une curatelle, elle est seulement assistée, conseillée ou contrôlée ;
  5. Dire si la mesure doit être envisagée pour une durée inférieure ou égale à 5 ans ;
  6. Dire si l’état de l’intéressé lui permet de prendre seul les décisions relatives à sa personne, et dans la négative, dire si il doit être assisté ou représenté pour ces décisions ;
  7. Dire si la mesure doit porter sur la protection de la personne et/ou de ses intérêts patrimoniaux ;
  8. Dire si l’état de l’intéressé lui permet une réflexion et des choix et notamment si il a la capacité intellectuelle d’exercer son devoir de citoyen et son droit de vote ; 
  9. Dire si la personne à protéger est hors d’état d’exprimer sa volonté ;
  10. Dire si l’audition de la personne à protéger est de nature à porter préjudice à sa santé ;
  • Dans la négative, si elle peut avoir lieu au siège du Tribunal, au lieu de l’habitation, dans l’Etablissement de Traitement ou dans tout autre lieu approprié, et s’il est souhaitable qu’elle ait lieu en présence de personne particulière ;
  • Dans l’affirmative, de suggérer la forme approprié à son état pour lui donner connaissance de la procédure ;

Mission type mesure initiale

PREAMBULE

Indiquer sommairement les raisons pour lesquelles une mesure de protection est envisagée.

BIOGRAPHIE

Préciser les éléments biographiques marquants recueillis auprès de l’intéressé et/ou de ses proches, et notamment :

  • Situation familiale, avec précision de la date du décès du conjoint,
  • Nombre d’enfants, si possible avec prénom et âge,
  • Activité professionnelle ou retraite,
  • Conditions de vie, ex : à domicile, passage d’aide- ménagère, d’infirmière, des enfants…
  • Tout fait marquant permettant de comprendre la situation sociale au sens large de la personne.

ANTECEDENTS MEDICAUX

Ne préciser que les antécédents médicaux marquants et notamment ceux qui ont une incidence sur l’autonomie physique et/ou intellectuelle.

EXAMEN CLINIQUE

Préciser les circonstances de l’examen si elles apparaissent particulières.

Au plan neuropsychique

  • Orientation dans le temps et dans l’espace, préciser les difficultés constatées ou non
  • Le MMS de FOLSTEIN, score et explication des résultats
  • Test de l’horloge, score et explication des résultats
  • Test de fluence verbale
  • Test des 5 mots de Dubois
  • Grille gériatrique de dépression
  • L’humeur
  • Capacité de jugement + capacité à exprimer sa volonté (incidence sur l’audition)

Mission type mesure initiale

Au plan physique

Préciser notamment l’autonomie

DISCUSSION

Synthétiser les conclusions des différents tests et caractériser l’altérations des facultés mentales ou corporelles empêchant l’expression de la volonté.

Expliciter les raisons pour lesquelles telle mesure de protection est nécessaire.

CONCLUSION

  • Préciser succinctement la nature de l’altération des facultés mentales ou des facultés corporelles de nature à empêcher l’expression de la volonté,
  • Indiquer si la personne doit être assistée dans tous les actes de la vie civile = CURATELLE, préciser si elle doit être simple ou renforcée,
  • Indiquer si la personne doit être représentée dans tous les actes de la vie civile = TUTELLE, dans ce cas, donner un avis motivé sur le maintien du droit de vote,
  • Préciser la durée de la mesure à envisager, (5 ans maximum pour la mesure initiale) ;
  • Dire si l’état de l’intéressé lui permet de prendre seul les décisions relatives à sa personne, et dans la négative, dire si il doit être assisté ou représenté pour ces décisions ;
  • Dire si la mesure doit porter sur la protection de la personne et/ou de ses intérêts patrimoniaux ;
  • Préciser si la personne est en état de manifester sa volonté,
  • Dire si l’audition est de nature à porter atteinte à sa santé,

(NB : en curatelle il est inconcevable de ne pas entendre la personne puisqu’il s’agit d’une mesure d’assistance)

  • Dire si l’audition peut se dérouler au siège du Tribunal ou doit se faire sur le lieu de résidence de la personne,

  

Certificat médical

Nom et prénom du majeur protégé : 

 

M…………………………………………………………………………………………….

Né le……………………………………………………………………………………….

Domicilié…………………………………………………………………………………

Résidant……………………………………………………………………………….

 

Coordonnées du médecin traitant :

Docteur…………………………………………………………………………………..

……………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………….

 

Dossier :

 

CERTIFICAT EN VUE D’UNE MESURE DE PROTECTION A L’EGARD D’UNE PERSONNE MAJEURE ou DE SON RENOUVELLEMENT

 1. Caractériser l’altération des facultés mentales et/ou corporelles de la personne examinée :

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

 2. Dire dans quelle mesure cette altération est de nature à empêcher l’expression de la volonté de la personne examinée. Préciser si cet empêchement est total ou partiel.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

L’empêchement est-il total    L’empêchement est-il partiel     

3. Dire dans quelle mesure cette altération empêche la personne de pourvoir seule à ses intérêts (patrimoniaux ou personnels) ? 

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

4. Donner un avis circonstancié sur les capacités de la personne protégée : 

  • Est-elle hors d’état d’agir elle-même (tutelle) :       oui         non   
  • La personne protégée doit-elle être  représentée de manière continue dans les actes de la vie civile (tutelle) :     oui           non   

Ou bien 

La personne protégée, sans être hors d’état d’agir elle-même, a-t-elle seulement besoin d’être assistée ou contrôlée d’une manière continue dans les actes importants de la vie civile (curatelle) :    oui           non   

5. La mesure en cours (en cas de révision) apparaît-elle adaptée aux altérations constatées :   oui         non    

6. L’altération ainsi caractérisée apparaît-elle susceptible de connaître une amélioration selon les données acquises de la science :   oui       non  

7. Compte tenu de l’altération constatée, existe-t-il une contre-indication à ce que la mesure soit exercée par un membre de la famille ou un proche : oui         non   

8. La personne a-t-elle la capacité de la personne à exercer son droit de vote :  

 oui    non 

9. Dans le cas où il envisagé, à court terme, un accueil de la personne examinée dans un établissement (foyer-logement, maison de retraite), donner un avis sur ce projet et sa nécessité au regard de l’état de la personne.

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

10. L’audition par le juge des tutelles de la personne concernée est-elle de nature à porter atteinte à sa santé :    oui          non  

11. Dans l’affirmative, suggérer la forme la plus appropriée à son état de lui donner connaissance de la procédure.

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

12. La personne est-elle en état d’exprimer sa volonté :   oui          non   

Préciser, le cas échéant, si l’audition par le juge des tutelles sera contributive

     Oui               non

13. L’audition de la personne par le juge des tutelles peut-elle avoir lieu au siège du Tribunal :        oui           non    

Préciser si des modalités particulières sont à prévoir :

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

 

Fait à………………………………………….

Le……………………………………………….

Signature du médecin

 

Documents à retourner le plus rapidement possible à :

Madame le Juge des tutelles

Tribunal d’Instance


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