Le prurit

Le prurit

Formation du Mardi 8 avril 2014

 Le prurit est un signe fonctionnel et se définit comme « une sensation qui provoque le besoin de se gratter ». Il peut être localisé ou généralisé. Il ne concerne que la peau et certaines muqueuses ou semi-muqueuses.

Il existe un prurit que l’on peut qualifier de physiologique. Ce prurit est discret. Il est plus important le soir et/ou quand le malade se dévêt. Chaque individu se gratte de nombreuses fois dans une journée sans que cela entraîne de désagrément majeur.

Le prurit devient pathologique lorsqu’il induit des lésions de grattage ou lorsqu’il incite à consulter…

Principales étiologies

Prurits généralisés : principales étiologies dermatologiques

Eczéma (lésion vésiculeuse)

Urticaire (lésion papulo-oedémateuse), dermographisme

Lichen (lésion papuleuse)

Dermatose bulleuse auto-immune (lésion urticarienne, eczématiforme)

Ectoparasitose (gale, phtiriase)

Mastocytose

• Prurigos non parasitaires

Mycosis fongoïde

Agents irritants externes

Modifications de l’environnement

Prurits généralisés d’origine interne

Toxidermies

Insuffisance rénale

Rétention biliaire

Hématopathies

• Mycosis fongoïde

• Autres lymphomes

• Anémie ferriprive

• Syndrome myéloprolifératif

Infections

• Parasitoses intestinales

• Séropositivité VIH

Modifications endocriniennes

Hyperparathyroïdie

Syndrome carcinoïde

• Grossesse

Prurits généralisés : bilan biologique complémentaire

Formule sanguine

Créatininémie

Phosphatases alcalines, gamma-GT

En fonction du contexte de l’examen clinique ou des résultats des examens sus-cités :

• Fer sérique

• Ferritine

• Examens parasitologiques

• Sérologie VIH

• TSH-T4

Pour en savoir plus

Cours UMVF (Nantes)

Cours (Belgique)

Physiopathologie

Recommandations concernant la gale dans les établissements de soins et médico-sociaux

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Les Benzodiazépines : savoir les utiliser et les arrêter

Les Benzodiazépines

savoir les utiliser et les arrêter

Soirée de formation avec le Dr Thierry DANEL

1/ Indications et durées du traitement par BZD et apparentés pour anxiété et insomnie

BZD-Indications

Résumé des caractéristiques du produit1 commun aux BZD et médicaments apparentés

2/ Les somnifères

  • Ne pas les prescrire mais analyser le sommeil => faire un agenda du sommeil

Agenda du sommeil (HAS)

Agenda

  • Se lever tous les jours à la même heure (y compris les jours de repos) et pas de sieste
  • Pas plus de 7 à 9 heures au lit (durée individuelle )
  • On peut les arrêter

3/ Les benzodiazépines

  • Les éviter mais si elles sont nécessaires, ne les donner que pour une courte durée (< 1 mois)
  • Le sevrage est difficile et long : 6 à 9 mois en baissant peu à peu avec des paliers progressifs de 10 %

Sevrage

Benzodiazépines : rappel sur le syndrome de sevrage, l’effet rebond et la rechute – Ministère des Affaires sociales et de la Santé – www.sante.gouv.fr

  • Evaluer la dépendance

Échelle cognitive d’attachement aux benzodiazépines

  • Pourquoi les arrêter ?

EffetsSecondairesBZDLe bon usage des benzodiazépines par les professionnels de santé – Ministère des Affaires sociales et de la Santé – www.sante.gouv.fr

  • Comment les arrêter ?

L’arrêt doit toujours être progressif, sur une durée allant de quelques semaines à plusieurs mois.

● L’objectif de la démarche est l’arrêt de la consommation de BZD. Mais l’obtention d’une diminution de posologie est un résultat favorable.

● Il n’y a pas d’argument pour proposer un traitement médicamenteux substitutif lors de l’arrêt des BZD chez le patient âgé.

● Des mesures d’accompagnement non médicamenteuses doivent être mises en place aussi longtemps que nécessaire.

Modalités d’arrêt des benzodiazépines et médicaments apparentés chez le patient âgé

4/ Diaporama de la soirée de formation

5/ Pour en savoir plus

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Ateliers ORL : principaux messages

ORL : principaux messages

Vertiges – Otite – Sinusite – Lavage Nez – Surdité

1- Prise en charge d’un vertige

  • Le premier objectif est de distinguer un vertige authentique des multiples causes amenant un patient à la consultation vertiges : un vertige implique une illusion de déplacement.
  • L’évolution des symptômes est plus informative que leur intensité pour préciser le mécanisme lésionnel du vertige : toute crise vertigineuse intense n’est pas d’origine périphérique, tout déséquilibre n’est pas d’origine centrale.
  • Au terme de l’interrogatoire pourront être distingués :
    • le vertige bref (quelques secondes) : VPPB ;
    • le grand vertige prolongé unique : isolé → névrite vestibulaire ; associé à des signes neurologiques → AVC vertébrobasilaire ;
    • le vertige évoluant par crises récurrentes : avec signes otologiques → rechercher un neurinome du VIII ; avec la triade caractéristique (vertige, acouphènes, surdité) → maladie de Ménière ;
    • l’instabilité permanente qui n’a pas de valeur localisatrice.
  • Un vertige d’allure centrale impose le recours rapide à une imagerie cérébrale.
  • Les explorations complémentaires vestibulaires sont complexes, du domaine du spécialiste, et ne doivent pas être systématiques.

Pour en savoir plus (sur le site du collège des enseignants en neurologie)…


2- Traitement antibiotique d’une Otite Moyenne Aigüe

L’antibiothérapie est indiquée dans l’OMA purulente en tenant compte essentiellement de deux facteurs : l’âge (< ou > à 2 ans) et l’intensité du tableau clinique.

– Chez l’enfant de moins de 2 ans, l’antibiothérapie d’emblée est recommandée.

– Chez l’enfant de plus de 2 ans peu symptomatique, l’abstention en première intention de l’antibiothérapie est licite ; en revanche, si la symptomatologie est bruyante (fièvre élevée, otalgie intense, otorrhée), une antibiothérapie doit être prescrite

Le choix de l’abstention doit s’accompagner d’une réévaluation de l’enfant à 48-72 heures sous traitement symptomatique.

L’antibiothérapie n’est pas indiquée dans :

– l’otite congestive,

– l’otite séro-muqueuse.

Toutefois, une persistance des symptômes (au-delà de 3 jours pour l’otite congestive et jusqu’à 3 mois pour l’otite séro-muqueuse) peut faire réévaluer l’indication de l’antibiothérapie et la nécessité d’un avis spécialisé notamment pour l’otite séro-muqueuse.

2011-infections-respir-hautes-argumentaire 50

Pour en savoir plus… 

Cours sur les otites et photos de tympans (UMVF)…


3- Infections naso-sinusiennes de l’enfant et de l’adulte

ƒLa plupart des sinusites aiguës purulentes compliquent une infection virale des voies aériennes supérieures

ƒLe diagnostic de sinusite bactérienne repose sur la présence de deux au moins des trois critères majeurs suivants :

  1. La persistance ou l’augmentation des douleurs sinusiennes infra-orbitaires malgré un traitement symptomatique (antalgique, antipyrétique, décongestionnant) prescrit pendant au moins 48 heures
  2. Le type de la douleur :
    •  son caractère unilatéral
    • et/ou son augmentation quand la tête est penchée en avant
    • et/ou son caractère pulsatile
    • et/ou son acmé en fin d’après-midi et la nuit.
  3. L’augmentation de la rhinorrhée et l’augmentation de la purulence de la rhinorrhée. Ce signe a d’autant plus de valeur qu’il devient unilatéral.

Tableau récapitulatif

Pour en savoir plus…


4- Lavage de nez

  • Un litre d’eau de source + 3 cuillères à café, bien pleines, de gros sel gris marin. Conserver le liquide dans un flacon bouché et à température ambiante. Jeter le mélange au bout de 5 jours.
  • Utiliser une poire à lavage d’oreille ou une seringue 20 cc. Envoyer une giclée d’eau en visant l’arrière de la tête et non le sommet du crâne.
  • Le rythme idéal est de 2 à 3 fois/jour.

Pour en savoir plus…


5- Dépistage des troubles auditifs chez l’enfant

Tout retard des acquisitions doit faire rechercher une surdité.
Les principales étapes du développement du langage de l’enfant sont les suivantes :

  • réaction aux bruits dès la naissance ;
  • gazouillis vers 3 mois ;
  • reconnaissance du nom vers 4 mois ;
  • imitation des sons et des intonations vers 6 mois ;
  • redouble les syllabes vers 10 mois ;
  • premiers mots à 12 mois ;
  • utilisation d’un vocabulaire de 50 mots et juxtaposition de 2 à 3 mots vers 18 mois ;

vers 3 ans, l’enfant :

  • comprend le langage de ses activités quotidiennes,
  • utilise le « je »,
  • communique et fait des phrases avec sujet/verbe/complément,
  • pose des questions ;

à 5 ans, l’enfant :

  • parle sans déformer les mots,
  • possède déjà un vocabulaire étendu,
  • comprend et construit des phrases complexes,
  • est capable d’évoquer un événement et de raconter une histoire.

Tests de dépistage

Ils peuvent être utilisés par tout médecin (généraliste, pédiatre, PMI, ORL…). Les trois certificats obligatoires du carnet de santé (circulaire ministérielle de 1977) à la naissance, au 9e mois et au 24e mois comportent une rubrique sur l’état de l’audition. L’incidence de la surdité profonde à la naissance est de 1,3 %.
Un enfant entendant à la naissance peut devenir malentendant. Cette notion d’évolutivité plaide à la fois pour le dépistage néonatal et au cours des premières années.
Les tests de dépistage sont réalisés :

  • à la naissance, le dépistage est réalisé en période néonatale et il fait appel à deux techniques d’audiométrie objective :
    • otoémissions acoustiques (5 % de faux positifs),
    • PEA automatisés (1 % de faux positifs),
    • le dépistage systématique effectué dans les milieux à haut risque de surdité (services de néonatologie…) peut faire appel à l’observation des réponses réflexes à une stimulation sonore par générateur de bruit calibré, de 60 à 100 dB, et aux PEA ;
  • vers 4 mois (examen non obligatoire) : c’est l’étude des réactions auditives aux bruits familiers : voix de la mère, biberon, porte… ;
  • au 9e mois : on utilise les bruits familiers et les jouets sonores divers, calibrés en fréquence et en intensité ;
  • au 24e mois : la voix chuchotée, la voix haute, les jouets sonores sont les stimuli les plus souvent utilisés ;
  • à l’entrée à l’école vers 6 ans : les surdités sévères ou profondes ont en général été dépistées. L’audiogramme du médecin scolaire peut révéler une hypoacousie légère ou moyenne.

Pour en savoir plus…

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Contraception en 2014

Selon des recommandation de l’HAS en 2013

 

Contraception chez la femme à risque cardiovasculaire – Fiche mémo

« La contraception chez une femme à risque cardiovasculaire n’est pas une prescription anodine. La Haute Autorité de Santé (HAS) publie une nouvelle fiche mémo pour aider les professionnels de santé à proposer la contraception la plus adaptée aux contre indications présentées : antécédents, pathologies ou facteurs de risque. Cette fiche est fondée sur les critères établis par l’Organisation mondiale de la santé adaptés au contexte français. »

Contraception d’urgence : prescription et délivrance à l’avance

« Évaluer la pertinence et les risques d’une prescription à l’avance de la pilule de contraception d’urgence à titre systématique comme stratégie de santé publique visant à réduire l’incidence des grossesses non prévues. »

Contraception : prescriptions et conseils aux femmes – Fiche mémo

« Cette fiche mémo, fondée sur les recommandations les plus récentes, fait partie d’un ensemble de fiches mémo concernant la contraception et complète plusieurs documents sur ce thème produits par la HAS 1 . Elle est un outil pour le professionnel de santé afin de mieux aider les femmes à trouver la méthode de contraception qui leur convient le mieux à une période donnée de leur vie.  »

Méthodes contraceptives : Focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles

« Le document de synthèse « Méthodes contraceptives – Focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles » est une mise à plat des informations pour chaque type de contraception jugées par l’OMS comme les plus efficaces notamment : les spécialités disponibles, leur mode d’action, les indications, les populations cibles, l’efficacité, la tolérance, les conditions de suivi et les complications. »

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AIT et AVC : agir vite, très vite…

Accident Ischémique Transitoire et/ou Accident Vasculaire Cérébral

C’est urgent => faites le 15

AIT-AVC-FMC-Tourcoing

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Diabète : dernières recommandations puis passage à l’insuline par le médecin généraliste

Formation du Mardi 12 novembre : Diaporamas de la soirée

UNE APPROCHE THERAPEUTIQUE PERSONNALISEE DU PATIENT DIABETIQUE

Capture d’écran 2013-12-02 à 16.48.48

01 ATPPDnov2013

BI‐THERAPIES dans le DIABETE TYPE 2

Capture d’écran 2013-12-02 à 16.50.37

02 BI-THERAPIES

Isabelle, 53 ans mère au foyer

03 Cas Isa

Insulinothérapie et Diabète type2

Capture d’écran 2013-12-02 à 16.53.03

04 oct08 mise à l’insuline2013

CAS PARTICULIER : SUJET AGE

05 CAS PARTICULIER

Cas clinique : Mme P 38 ans

06 Cas grossesse

Les convergences sont nombreuses entre les recos ADA/EASD/SFD et les recos HAS

07 Conclusion QUIZZ

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Arthrose, ostéoporose, liens utiles pour en savoir plus

Pour en savoir plus :

http://umvf.univ-nantes.fr/rhumatologie/enseignement/rhumato4/site/html/ :

  • Diagnostiquer une ostéoporose.
  • Argumenter l’attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.

Calculer le FRAX

Frax

 

L’AFLAR est une association mixte qui rassemble deux tiers de patients et un tiers de professionnels de santé .

Elle a mis en place deux numéros verts

  • Allô Rhumatisme ( 0810 42 02 42 ) 
  • Allô Ostéoporose (0810 43 03 43 )

qui permettent aux patients de poser des questions sur ces affections.

Par ailleurs, l’ALFAR a ouvert un site d’information sur l’arthrose ( Stop-arthrose ), en 2012, à l’occasion de la journée mondiale pour l’ostéoporose le site « ostéoporose, pas d’accord »

Pour plus d’informations :

www.aflar.org/

www.stop-arthrose.org/

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Tumeurs de la cavité buccale et des voies aérodigestives supérieures

Suite à la soirée de formation du mardi 17 septembre, quelques articles recommandés

Tumeurs de la cavité buccale et des voies aérodigestives supérieures

Suivi post-thérapeutique des carcinomes épidermoïdes des voies aérodigestives supérieures de l’adulte

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement

Cancer de l’oesophage

Diagnostic d’une dysphonie

Conseils importants avant de commencer une chimiothérapie ou une radiothérapie O.R.L.

 

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CONDUITES A RISQUES A L’ADOLESCENCE

CONDUITES A RISQUES A L’ADOLESCENCE

Pour prévenir ces comportements

et accompagner les jeunes en difficulté2013

 

LA PLACE DES ADULTES EN LIEN AVEC CES JEUNES ?

Quand la souffrance psychique s’est déjà installée dans le corps et dans le comportement du jeune, il est important de trouver l’opportunité d’échanger avec lui. En lui offrant un espace d’écoute pour exprimer son quotidien, ses difficultés, son contexte, ses attentes, le sens qu’il donne à son ou ses comportements à risques, l’adulte ouvre la voie vers le mieux-être du jeune. Concernant par exemple les consommations de substances psychoactives (licites ou illicites), il est illusoire d’imaginer pouvoir éradiquer les expérimentations.

La transgression de l’interdit fait partie de l’adolescence. Il s’agit davantage de donner les moyens d’accompagner ces comportements pour en limiter les risques. L’idéal reste de pouvoir agir en amont, dans l’enfance, en développant leurs compétences psychosociales et l’estime de soi (savoir résoudre les problèmes, prendre des décisions, gérer son stress et ses émotions, communiquer efficacement, avoir une pensée créative et critique, avoir conscience de soi et avoir de l’empathie pour les autres…). C’est un moment privilégié pour aborder ce jeune et trouver ce qui peut se manifester ensuite pour limiter les risques.

L’ADOLESCENCE: DES CONDUITES À RISQUES ?

Période de profondes transformations et de quête identitaire, l’adolescence peut être vécue par certains jeunes comme un temps de souffrance. Certains vont jusqu’à mettre leur vie en danger en adoptant des comportements risqués (prise de risques sur la route, consommations excessives de substances psychoactives, anorexie/boulimie, conduite suicidaire, vol, provocation physique, défiance de la loi, décrochage voire rupture scolaire, usage excessif des outils numériques …). En jouant avec la mort, c’est la recherche de la vie, la sensation d’exister, l’expérimentation de ses propres limites, l’interpellation des proches, etc. qui peuvent s’exprimer. Pour certains jeunes en grande souffrance, s’infliger des douleurs physiques peut libérer et rendre supportable leur souffrance psychologique. Pour d’autres, certaines pratiques peuvent signifier la volonté de s’absenter, de se marginaliser de l’existence. Enfin, la vitesse excessive au volant ou la violence, outre que ces comportements affirment la virilité du jeune devant ses pairs, l’aide à libérer sa «haine» et son mal-être. Certains ont comme un sentiment de ne pas être intégrés, compris, de ne pas avoir les clés pour devenir acteur du monde ordinaire. Ces comportements restent des symptômes de leur mal-être et quête identitaire… Pouvoir les accompagner dans cette période de construction et les aider pour limiter les risques de leurs comportements est l’un des objectifs de ce guide.


 

LE SERVICE SANTÉ DU CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE (CCAS) :

Missions

Le Service Santé du CCAS peut vous conseiller et vous accompagner dans le montage et la mise en oeuvre de vos actions de prévention « Santé ».

Coordonnées

CCAS de Tourcoing : 7 rue Gabriel Péri – B.P. 60567 – 59208 TOURCOING – Tel : 03.20.11.34.34

E-Mail : ccastg@ccas-tourcoing.fr

CCAS de Roubaix – Pôle «Addictions – Santé Mentale» : 9/11 rue Pellart, 59100 Roubaix

– tel : 03 20 81 57 38


 

DES ACTEURS SPÉCIALISÉS POUR VOUS ACCOMPAGNER LORSQUE VOUS RENCONTREZ UN JEUNE EN DIFFICULTÉ…

Vous repérez un jeune en difficulté et vous souhaitez trouver les moyens de l’accompagner, le conseiller ou l’orienter…

Vous trouverez ci-après une liste de ressources locales pour vous aider dans votre accompagnement.

LE CENTRE DE SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE, CSAPA « REAGIR »

Ce CSAPA/CARRUD est un lieu d’accueil et d’accompagnement pour toute personne (consommateurs, professionnels, familles et proches) rencontrant directement ou indirectement des difficultés avec les substances psychoactives et les addictions sans produits (Jeux, Troubles du Comportement Alimentaire…). Le centre est composé d’une équipe pluridisciplinaire (médecin addictologue, psychiatre, psychologue, infirmiers, éducateurs, assistants sociaux…).

117 Rue de Dunkerque, 59200 Tourcoing ‎- 03 20 46 01 10

15 Rue Monseigneur Leclerc, 59200 Tourcoing ‎- 03 20 01 65 15

 reagir-tourcoing.fr


 

LE CENTRE DE SOINS D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE, CSAPA « LA TRAME » (DE L’ANPAA 59)

Missions

Ce CSAPA est un lieu d’accueil et d’accompagnement pour toute personne (consommateurs, professionnels, familles et proches) rencontrant directement ou indirectement des difficultés avec les substances psychoactives (Alcool, Tabac) et les addictions sans produits (Jeux, Troubles du Comportement Alimentaire…). Le centre est composé d’une équipe pluridisciplinaire (médecin addictologue, psychologue, thérapeute familiale, infirmier, travailleur social, diététicienne).

Coordonnées

73 rue Sainte-Thérèse, 59100 Roubaix 03 20 89 40 70

47 rue de Lille 59200 TOURCOING 03 20 36 36 66

53 Rue du Ventoux Villeneuve-d’Ascq – 03 20 04 29 29


 

LE CENTRE DE SOINS, D’ACCOMPAGNEMENT ET DE PRÉVENTION EN ADDICTOLOGIE, CSAPA « LE RELAIS » (LA SAUVEGARDE DU NORD)

Missions

Le Relais propose une consultation pour jeunes consommateurs (Le CAFE). Ce CSAPA est un lieu d’accueil et d’accompagnement pour toutes personnes (consommateurs, professionnels, familles et proches) rencontrant directement ou indirectement des difficultés avec les substances psychoactives (Cannabis, Tabac, drogues illicites) et les addictions sans produits (Jeux Vidéo, Internet…). Il est composé d’une équipe pluridisciplinaire : médecin addictologue, psychologue, infirmier, travailleurs sociaux.

Coordonnées

40 rue Saint-Antoine, 59100 Roubaix

. 03 28 33 91 40


 

LE SERVICE D’ADDICTOLOGIE, « LA FRATERNITÉ » DU CENTRE HOSPITALIER DE ROUBAIX.

Missions

Le service d’addictologie propose à toute personne un conseil, ou un accompagnement ainsi qu’une prise en charge aux personnes en difficulté avec leurs consommations de substances (alcool, médicament, tabac, substances illicites) ou leurs comportements (jeux vidéo, jeux d’argent, Internet, Troubles du Comportement Alimentaire…). Le service comprend une équipe transdisciplinaire (médecins addictologues, psychiatre, gastro-entérologue, travailleurs sociaux, psychologues, infirmiers…) et permet une prise en charge adaptée (consultation, centre méthadone, hospitalisation de jour ou conventionnelle…).

Coordonnées

20 avenue Julien Lagache, 59100 Roubaix

. 03 20 99 32 23


UNITE D’ALCOOLOGIE CLINIQUE – PAVILLON CLAUDE BERNARD

L’Unité d’alcoologie Clinique propose à toute personne un conseil, ou un accompagnement ainsi qu’une prise en charge aux personnes en difficulté avec leurs consommations d’alcool. Le service comprend une équipe composée de médecins, travailleurs sociaux, psychologues, infirmiers…Il permet une prise en charge adaptée (consultation, hospitalisation conventionnelle).

Centre Hospitalier Dron

135, rue du Président Coty

59208 TOURCOING

Téléphone : 03 20 69 46 22


LE CENTRE MÉDICO-PSYCHOLOGIQUE (CMP) « ADO »

Missions

Le CMP Ado reçoit les adolescents âgés de 13 à 19 ans. Il propose une écoute confidentielle et un accompagnement médico-psychologique. Il est composé d’une équipe pluridisciplinaire (travailleurs sociaux, infirmiers, psychologues, secrétaire, pédopsychiatre, pédiatre).

Coordonnées

12 rue Rémy Cogghe, 59100 Roubaix

.tel : 03 20 26 00 22


L’UFA (UNITÉ FONCTIONNELLE INTERSECTORIELLE POUR ADOLESCENT)

Missions

L’UFA accueille des adolescents de 12 à 16 ans (parfois jusqu’à 18 ans), en grande difficulté psychologique. Son équipe ambulatoire peut répondre rapidement à une demande d’évaluation, en vue d’une éventuelle hospitalisation, en rencontrant le jeune au CMP, en institution, à domicile voire aux urgences.

Coordonnées

Site Ulysse Trélat

130 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny

59350 Saint-André-lez-Lille

. 03 28 38 51 14

Fax 03 28 38 51 15


LE GROUPE « ADO »

Missions

Ce réseau de partenaires travaillant auprès d’adolescents a pour vocation de mener un travail de prévention et d’accompagnement cohérent et global. Le groupe se réunit toutes les 6 semaines. Il peut accompagner et être interpellé par des professionnels confrontés à une situation difficile avec un jeune et/ou son entourage. Le groupe existe depuis 2004 et rassemble plusieurs structures telles que les CSAPA « Le Relais » et « La Trame », le CMP ado, l’AEP, Horizon 9, l’UEMO, l’association Le Gîte, Spiritek Lille Metropole, le SPS (Conseil Général), Le service d’addictologie du Centre Hospitalier de Roubaix, …).


LE SERVICE PRÉVENTION SANTÉ DU CONSEIL GÉNÉRAL (SPS)

Missions

Le SPS est une structure du Conseil Général mettant à disposition des habitants une équipe médicale et médico-sociale proposant accueil, écoute et accompagnement par le biais : – des consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) du sida et hépatites.

– du centre d’information, de diagnostic et de dépistage des infections sexuellement transmissibles (CIDDIST).

– d’une consultation de planification pour les jeunes de moins de 25 ans en lien avec la PMI.

– de consultations de prévention santé et de mise à jour des vaccinations.

– d’accompagnement individuel selon la demande : addictions, notamment aide à l’arrêt du tabac, vie affective et sexuelle, santé globale, accès aux soins…

Le Service de Prévention Santé travaille en transversalité avec les 7 Unités Territoriales de Prévention et d’Action Sociale (Halluin, Tourcoing Mouvaux, Tourcoing Neuville, Roubaix Centre, Roubaix Hem, Roubaix Croix Wasquehal Wattrelos….). Il peut faire le lien avec les travailleurs sociaux des UTPAS en cas de difficultés éducatives avec un jeune. Il travaille également en partenariat sur des projets de prévention santé.

Coordonnées

CDAG/SPS de Tourcoing :

Centre hospitalier – Service des maladies infectieuses – 135 rue du Président Coty – 59200 Tourcoing – tel : 03.20.69.46.05

CDAG/SPS de Roubaix : 25 Bd du Général Leclerc, 59100 Roubaix – tel : 03 59 73 76 50


DROGUES INFOS SERVICE / ADALIS

Missions

Rattaché à la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT) sa présence régionale vise en partie à traiter les appels téléphoniques (accompagner, répondre aux interrogations,…) des consommateurs, des proches mais aussi des professionnels.

Coordonnées

Drogues Infos Services : 0 800 23 13 13

Ecoute Cannabis: 0 811 91 20 20

Ecoute Alcool: 0 81 191 30 30

. http://www.drogues-info-service.fr/


LA MAISON DÉPARTEMENTALE DES ADOLESCENTS (LILLE)

Missions

La Maison des Adolescents s’adresse aux jeunes, aux parents, et aux professionnels. Ses missions d’accueil, d’écoute, d’information, de prévention, d’évaluation, d’orientation et d’accompagnement sont assurées par une équipe pluriprofessionnelle, dans le respect de la confidentialité. La Maison des Adolescents peut, par la mobilisation de ses ressources internes et de celles de son réseau, favoriser la reprise ou la continuité de la prise en charge d’une situation complexe, en complémentarité avec les dispositifs de droit commun. Des visites de la Maison des Ados par des professionnels avec des groupes de jeunes et/ou d’élèves, peuvent être organisées à la demande. La structure est ouverte 7j/7 (la semaine de 10h00 à 21h00, les week-ends et jours fériés de 13h00 à 21h00).

Coordonnées

• Adresse administrative : 1 rue Saint-Genois, 59000 Lille

• Adresse (accueil) : entrée rue Sainte-Anne, 59000 Lille

. 03 20 06 26 26

. www.lasauvegardedunord.fr/maisondesados-59/index.php


 

Pour aller plus loin…

www.drogues.gouv.fr

www.drogues-dependance.fr/

www.ofdt.fr

www.drogues-info-service.fr

www.epicea.cg59.fr/

www.anpaa.asso.fr/

www.anitea.fr

www.technoplus.org

www.inpes.sante.fr

www.sante.gouv.fr/

www.filsantejeunes.com/

www.tasante.com/

www.alcoolinfoservice.fr/

www.alcoolinfo.com

www.federationaddiction.fr

https://www.wiv-isp.be/reitox/: Site d’information belge, piloté par l’OEDT

http://www.addictionsinfo.eu/: Portail européen sur les addictions

http://www.strategienationaleantidrogue.gc.ca/: Site gouvernemental canadien


Diaporama de la soirée

 AddictionAdo

 

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Les effets secondaires de la chimiothérapie

Les effets secondaires de la chimiothérapie

FMC Mardi 4 Juin 2013

Article VO à télécharger : EffetsSecondairesChimioTTT

Télécharger le Diaporama : effetsSecondairesChimioDiapoR

Remèdes locaux suite Chimio : RMD-Peau-ChimioTTT

 

Docteur Nathalie Leriche

C H Dron

Tel : 03 20 69 44 88

Fax : 03 20 69 45 99

 

Effets secondaires Cardiovasculaires :

         5 fluoro-uracile

Risque de spasme coronarien

         Avastin*

Risque HTA, Thromboses, Hémorragies, (perforation digestive)

         Herceptin*

Risque d’insuffisance cardiaque

Surveillance de la fraction d’éjection tous les 3 mois en cours de                                              traitement

         Thrombose veineuse et embolie pulmonaire

Chez les patients ayant un cancer, les AVK sont moins efficaces et moins bien tolérés

Un traitement par HBPM est donc recommandé

La durée du traitement est de 3 à 6 mois en fonction de l’évolution du cancer                         et des traitements en cours

Fragmine* est la seule HBPM ayant une indication validée par son AMM chez les patients ayant un cancer (Innohep* en attente d’AMM)

 

Effets secondaires Oro-digestifs

         Nausées – vomissements

Prévention des vomissements anticipés

Donner un anxiolytique la veille au coucher et le matin de la                                            chimiothérapie (Alprazolam 0,5mg)

Prévention des vomissements retardés :

Les sétrons sont inefficaces

l’Aprépitant (Emend*) est efficace : 125mg au J1 de la chimio, 80mg au J2 et J3

En cas d’action émétisante prolongée malgré un protocole de prévention :

Métoclopramide : 1cp pour 20kg de poids toutes les 6 heures +/-                                            corticothérapie

         Mucite

Evomucy*

         Mycoses buccales

                       Bains de bouche sérum bicarbonaté, Fungizone*

Loramyc*

         Mucite herpétique

Zelitrex*

         Diarrhée

Tarceva*, Nexavar*, Campto*, Xéloda*…

Réhydratation

Ralentisseur du transit (Lopéramide)

Antisécrétoire (Tiorfan*)

Absorbant (Smecta*)

         Constipation

(Zophren*), Codéine, Morphine

 

Traitement préventif

Prise quotidienne même si transit normal

Associer un laxatif stimulant (Contalax*, Dulcolax*) et un laxatif osmotique

( Duphalac*, Movicol*, Forlax*)

Eviter les mucilages (Transilane*, Spagulax*)

 

Troubles hématologiques et infectieux

                        Hyperthermie (> 38,5°C) à Bilan sanguin en urgence + ECBU

 

Polynucléaires neutrophiles > 500 à Antibiothérapie per os

 

Polynucléaires neutrophiles < 500 = neutropénie fébrile = hospitalisation

 

Anémie < 10g en cours de chimio à    EPO

Anémie < 8g                                               à  Transfusion

 

Thrombopénie < 20 000              à        Transfusion

Thrombopénie > 20 000              à  Transfusion si signes hémorragiques

 

Leuco/neutropénie à pas de traitement si pas d’hyperthermie

 

Effets secondaires Neurologiques

Sels de platine : carboplatine, cisplatine, oxaliplatine

Taxol

Pas / peu de traitement efficace, vitaminothérapie B1B6

Traitement symptomatique (Lyrica*, Neurontin*, Laroxyl*)

 

Effets secondaires cutanés

         Syndrome pied-main

Soins de pédicurie

traitements des zones hyperkératosiques (préalables à l’initiation du                           traitement + en cours de traitement)

Crème émolliente

Dexeryl*, Evoskin* gel-crème ou spray

Dermocorticoïde en cas de réaction inflammatoire douloureuse

Diprosone*

         Toxicité cutanée des thérapeutiques ciblées

Cetuximab (Erbitux*)

Erlotinib (Tarceva*)

Panitunumab (Vectibix*)

 

= anti EGFR (voies de signalisation responsable de la croissance tumorale)

 

Rash acnéiforme

Grade 1

Toilette savon doux

Hydratation cutanée : Dexeryl*

+/- Rozex* (métronidazole)

Grade 2 (folliculite amicrobienne, pustules sur base érythémateuse)

Antibiothérapie orale : Doxycycline* 100mg / 1 mois puis 50mg

Eryfluid* gel

Grade 3 (lésions confluentes, œdémateuses, préjudice esthétique)

Antibiothérapie orale (grade2)

+/- corticoïdes locaux de classe 3 (Locoïd*)

Grade 4 (dermite exfoliative ou ulcération, lésions suintantes et                                     croûteuses)

Avis dermatologique : pansement gras quotidien, détersion des                                               croûtes…

 

Xérose cutanée

Dexeryl*, Evoskin*

 

Fissures et crevasses palmo-plantaires

Préparation magistrale à base de baume du commandeur :

Baume du commandeur 5g

Glycérine 5g

Excipial* pommade qsp 50g (en l’absence de spécialité                                                  équivalente)

 

Périonyxis

Bâtonnet de nitrate d’argent

Dermocorticoïde de classe 4

Désinfection à l’Héxomédine*

+/- Doxycycline

 

Toxicité Rénale

 

Cisplatine

Eviter d’associer des thérapeutiques néphrotoxiques

Surveillance de la fonction rénale

 

Asthénie

 

Plusieurs facteurs

Le type de cancer et le stade évolutif, les traitements

L’anémie

La douleur

La dépression, les troubles du sommeil

La dénutrition

Les problèmes sociaux

 

 

Une activité physique adaptée, d’intensité faible à modérée pendant et après le        traitement améliore la qualité de vie

Bénéfice sur l’anxiété, sur la dépression, sur le sommeil, sur l’image du corps,                    diminution de la sensation de fatigue

 

Effets sur la survie dans le cancer du sein :

Réduction du risque de mortalité globale de 18 à 41% selon les études

Réduction du risque de décès par cancer du sein de 34%

Réduction du risque de récidive de 24%

Effets sur la survie dans le cancer colique

Effets préventifs

 

Cas Clinique 1 : Surveillance du cancer du sein

 

Recommandations (HAS, SOR, FNCLCC)

Examen clinique tous les 6 mois pendant 5 ans, puis annuellement

80% des récidives surviennent au cours de cette période

Examen clinique = diagnostic dans ¾ des cas

Associer une mammographie annuelle

= Récidive locale ou controlatérale

 

La recherche de métastases n’est pas l’objectif de la surveillance

Le diagnostic précoce des métastases n’a pas d’impact favorable sur la                                survie

la mammographie est le seul examen complémentaire de réalisation                         systématique qui ait montré un intérêt

L’IRM mammaire a son intérêt en cas de doute diagnostique

 

Un bilan (scanner, scintigraphie) sera réalisé uniquement en cas de point                 d’appel

 

Le dosage du CA 15.3 n’est pas recommandé

 

 

 

Cas Clinique 2 : Surveillance du cancer colique

 

Interrogatoire et examen clinique

Tous les 3 mois pendant 3 ans, puis tous les 6 mois pendant 2 ans

 

Examens complémentaires

Scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection (fonction du stade)                           tous les 3 à 6 mois pendant 2 ans puis annuellement pendant 3 ans

 

TEP indiquée pour la localisation des récidives en cas d’élévation                                            confirmée de l’ACE et négativité du reste du bilan

 

Endoscopie

Si colo incomplète ou de mauvaise qualité en pré-opératoire : à                                                refaire dans les 6 mois post-opératoires

Contrôle à 2 ou 3 ans puis tous les 5 ans si normale

 

Biologie

Dosage de l’ACE tous les 3 mois durant 2 ans puis tous les 6                            mois pendant 3 ans. (recommandations HAS 2012 ; tous les 3 mois                               les 3 premières années)

 

 

Cas clinique 3 : prise en charge de l’état nutritionnel

 

            Evaluation de l’état nutritionnel

 

40 à 60 % des patients hospitalisés pour un cancer sont dénutris

Toute altération de l’état nutritionnel augmente la morbidité et constitue un                 facteur pronostique indépendant péjoratif de survie

 

Evaluation clinique

 

ŸPoids de forme

Ÿpoids actuel

Ÿ% de perte de poids

le seuil de 10% de perte de poids = valeur pronostique                                                    péjorative

Rapidité d’installation de la perte de poids

Perte de poids de 2% en 1 semaine, même valeur                                                            pronostique péjorative qu’une perte de poids de 5 % en                                                   1 mois ou 10% en 6 mois

Un patient obèse peut être dénutri

 

Evaluation Biologique

 

ŸAlbuminémie

½ vie de 20 jours, permet de suivre l’évolution à long terme

Taux < 35g/l = dénutrition modérée, < 30 = dénutrition sévère

Variable selon l’état inflammatoire (CRP)

Facteur pronostique d’évènement infectieux et de mortalité en                                        post-opératoire

 

ŸPré-albuminémie

½ vie courte : 2 jours

Permet d’identifier les fluctuations rapides du statut nutritionnel

< 20g/l : dénutrition modérée

< 10g/l : dénutrition sévère

 

Prise en charge à domicile de première intention :

 

la complémentation orale

Elle permet seulement de compléter l’alimentation orale                                                 habituelle et non la remplacer Elle existe sous différents                                                  arômes et différentes textures adaptées aux troubles de la                                                         déglutition

 

Indications

Dénutrition modérée ou sévère

Augmentation des besoins protéino-énergétiques (cancer,                                                         escarres…)

Troubles de mastication, dysphagie

Renutrition pré et/ou post-opératoire

Sa posologie est de 1 à 2 par jour à adapter en fonction des                                           besoins. Au-delà l’effet peut être délétère sur l’appétit ou sur la                                           fonction rénale dans certaines pathologies

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